SOCIETE

Côte d'Ivoire / Un mot de trop ? L'affaire Flan Tokpa secoue la toile et ravive le débat sur la liberté d'expression

Image 1 de l'article

Une publication controversée qui fait trembler la République


L’internaute Flan Japhet Tokpa est au cœur d’une tempête politico-judiciaire déclenchée par un message posté sur sa page Facebook. En quelques lignes incendiaires, il a abordé la question de l’avortement en l'associant au président ivoirien dans une formulation jugée outrageante :

Si la mère de Dramane avait avorté, Dieu lui aurait pardonné. Elle aurait sauvé l’Afrique.


Des propos qui auraient entraîné son interpellation par les autorités, et qui continuent d’alimenter une vive polémique sur les réseaux sociaux.

Une nation partagée entre indignation et défense de la liberté


Sur Facebook, les commentaires fusent et les interprétations divergent. Tandis que certains défendent Flan Japhet au nom de la liberté d'expression, estimant que ses propos visaient « Dramane » et non le président, d’autres rappellent que l’outrage aux autorités constitue une infraction grave, quelle que soit la formulation employée.

Les avis oscillent entre défense des institutions :

Respectons nos autorités, peu importe les raisons.


…et revendications démocratiques :

Il n’a rien dit de mal, la liberté d’expression doit être protégée.


Le CNP tape du poing sur la table


Le Conseil National de la Presse (CNP), dans un communiqué officiel datant du 15 juin 2012, recadre les pratiques journalistiques concernant la nomination du chef de l’État. Il rappelle avec fermeté que le président doit être désigné par son nom complet « Ouattara Alassane » et non par son prénom seul, ni par celui de son père. Une mise en garde claire : toute entorse à cette règle pourrait entraîner des sanctions disciplinaires.
Image 2 de l'article

Liberté d’expression vs respect des institutions : quel équilibre ?


L’affaire Flan Japhet Tokpa révèle une tension palpable entre la liberté d’expression et les limites légales encadrant le discours public, notamment envers les hautes autorités. Ce débat, vieux comme les démocraties modernes, trouve un écho particulier dans le contexte ivoirien, où le respect des figures institutionnelles demeure une norme fortement enracinée.

Dans l’attente de l’évolution judiciaire du dossier, la société civile, les internautes et les médias nationaux scrutent les prochaines réactions officielles. L’affaire pose une question profonde : jusqu’où peut-on aller pour critiquer le pouvoir sans franchir les lignes rouges de l’outrage ?
Image 3 de l'article


Pour toute information ou suggestion, veuillez nous contacter à l'adresse suivante : inforedaction0758231116@gmail.com

ARTICLE RÉDIGÉ PAR
Photo auteur

Salès Kouassi

5 Commentaire(s)
Une Lectrice
2025-07-10 19:42:22
Répandu*
Une Lectrice
2025-07-10 14:09:19
Soyons objectif une minute, le nom Dramane est un nom répondu. Qui sait de qui il parle en réalité ? En plus, Afrique pas qu'en Côte d'Ivoire 🤷
LE PACIFIQUE
2025-07-10 08:18:30
On dit pas ça c'est très grave ce qu'il a dit on peut arriver à un tel niveau de haine!!!!!
LE PACIFIQUE
2025-07-10 08:18:29
On dit pas ça c'est très grave ce qu'il a dit on peut arriver à un tel niveau de haine!!!!!
Gbèman O.
2025-07-10 08:15:53
Vous pouvez enflammer la toile comme vous le souhaitez mais Ce minable va pourrir en prison. Pour très longtemps. Que ça serve de leçons. En bon entendeur salut..
Laissez un commentaire