Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) s’insurge contre ce qu’il qualifie « de sérieuses atteintes au militantisme politique » et « d'interpellations arbitraires », après l’arrestation de plusieurs membres de ses structures de jeunesse, dans un climat politique déjà tendu.

Des interpellations qui font polémique

Dans un communiqué publié le mercredi 9 juillet, le parti dirigé par Tidjane Thiam condamne fermement l’arrestation de trois cadres de la Jeunesse estudiantine et scolaire du PDCI-RDA. Ce sont Djabia Kouakou Jean-Paul, Blé Emmanuelli et Attoh Jean-Philippe. Ces derniers occupaient respectivement les fonctions de vice-président, secrétaire à l’organisation, et secrétaire national à la sécurité et au protocole au sein de la JPDCI universitaire.

Le communiqué, signé par le Dr Sylvestre Emmou, secrétaire exécutif en chef, dénonce des méthodes jugées contraires aux procédures légales en vigueur, à savoir l'absence de convocation formelle, l'impossibilité d’accès à un avocat, et la non-information des familles concernées.

Un contexte socio-politique sous haute tension

Ces arrestations surviennent alors que la Côte d’Ivoire traverse une période de crispation politique. La réaction du PDCI-RDA souligne une intensification des tensions, en particulier autour des droits des jeunes militants. Le parti dénonce une volonté d’intimidation visant à entraver son engagement pour les libertés fondamentales et l’État de droit.

Le parti exige des réponses

Face à cette situation, le PDCI-RDA exige la libération immédiate et sans condition des jeunes militants incarcérés, le respect strict des droits constitutionnels en matière de liberté individuelle, ainsi que l’arrêt de toute forme de harcèlement politique contre ses membres.

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