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Côte d'Ivoire : Pas de répit dans la guerre contre les armes légères

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La Côte d’Ivoire poursuit son offensive contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (ALPC), marquant une décennie de mobilisation nationale. Depuis 2012, plus de 29 765 armes ont été détruites dans le cadre de collectes, de saisies et de remises volontaires. Une démarche qui illustre la volonté politique d’assainir le territoire et de bâtir une paix durable.

Que sont les ALPC ?


Les ALPC regroupent une large gamme d’armements : pistolets, fusils d’assaut, mitraillettes, lance-roquettes, canons antichars portatifs… Des outils de guerre devenus monnaie courante dans les trafics régionaux.

La stratégie ivoirienne


Sous la houlette du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le général Vagondo Diomandé, le pays a adopté une stratégie nationale de sécurité centrée sur la non-prolifération des ALPC. Cette dynamique est soutenue par la destruction systématique des armes collectées, la réhabilitation de plus de 200 armureries et conteneurs sécurisés, et le respect strict des normes internationales de stockage.

ComNat-ALPC, pilier institutionnel


La Commission Nationale de Lutte contre la Circulation Illicite des ALPC (ComNat-ALPC) mène depuis plus de dix ans une politique de contrôle et de sensibilisation. Ses actions ciblent les forces de défense et de sécurité pour une meilleure traçabilité, et les communautés locales pour prévenir les retours de violence.

Un engagement politique fort


Le général Vagondo Diomandé insiste : « Détruire une arme, c’est refuser la violence et affirmer notre foi en l’avenir. » À l’occasion de la Journée internationale de la destruction des ALPC, célébrée ce 9 juillet, le gouvernement renouvelle son appel à la communauté internationale pour renforcer la coopération face aux menaces terroristes qui rôdent dans la région.

Loin d’être un simple acte technique, la destruction des ALPC devient un symbole de paix, porteur de stabilité et de cohésion sociale.

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ARTICLE RÉDIGÉ PAR
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Salès Kouassi

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