POLITIQUE

Micro-trottoir / “Trop c’est Trop” : Ce que pensent les citoyens du ralliement de Soro

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Le ralliement de Guillaume Soro et de son mouvement Générations et Peuples Solidaires (GPS) au collectif « Trop c’est Trop », initié par Laurent Gbagbo, marque un tournant stratégique dans le paysage politique ivoirien à l’approche de la présidentielle d’octobre 2025. Cette alliance, née dans un contexte de tensions croissantes autour de l’exclusion de plusieurs figures de l’opposition du processus électoral, vise à renforcer un front commun contre ce que les opposants qualifient de verrouillage démocratique.

« Dans une Côte d’Ivoire en quête de stabilité démocratique, le rapprochement entre Guillaume Soro et Laurent Gbagbo à travers le mouvement “Trop c’est Trop” soulève autant d’espoirs que d’interrogations. Cette union des forces d’opposition, présentée comme un sursaut pour restaurer l’État de droit, est-elle perçue comme crédible par les citoyens ? »

Mariam Koné, 28 ans, commerçante à Adjamé


Que pensez-vous de la situation politique actuelle ?

Franchement, c’est tendu. On sent que les choses se préparent, et on ne sait pas trop à quoi s’attendre. Beaucoup de gens sont inquiets.


Que pensez-vous de cette alliance entre anciens adversaires ?

C’est surprenant. Soro et Gbagbo, on ne les imaginait pas ensemble. Mais peut-être que c’est le moment de mettre les rancunes de côté pour faire avancer le pays.


Croyez-vous que cela peut changer le cours des élections ?

Si les gens y croient, oui. Mais il faut que ce soit sincère, pas juste une stratégie pour avoir le pouvoir.


Le ralliement de Guillaume Soro au mouvement “Trop c’est Trop” vous inspire-t-il confiance ou méfiance ?

Un peu des deux. J’attends de voir ce qu’ils vont proposer concrètement.



Stéphane Koffi, 45 ans, enseignant à Yopougon


Que pensez-vous de la situation politique actuelle ?

On parle de démocratie, mais on voit bien que certains candidats sont écartés. Ce n’est pas normal.


Que pensez-vous de cette alliance entre anciens adversaires ?

C’est une bonne chose. L’union fait la force. Si l’opposition veut peser, elle doit se rassembler.


Croyez-vous que cela peut changer le cours des élections ?

Oui, si cette alliance est bien structurée et qu’elle propose un projet clair.


Le ralliement de Guillaume Soro au mouvement “Trop c’est Trop” vous inspire-t-il confiance ou méfiance ?

Confiance. Il a de l’expérience. S’il met son énergie au service de cette coalition, cela peut être utile.



Awa Gondo, 34 ans, étudiante en droit à Cocody


Que pensez-vous de la situation politique actuelle ?

C’est frustrant. On parle de renouvellement, mais ce sont toujours les mêmes figures.


Que pensez-vous de cette alliance entre anciens adversaires ?

C’est stratégique, mais est-ce que c’est sincère ? C’est ça la vraie question.


Croyez-vous que cela peut changer le cours des élections ?

Peut-être, mais il faut que les jeunes soient impliqués. Sinon, ça restera un jeu d’anciens.


Le ralliement de Guillaume Soro au mouvement “Trop c’est Trop” vous inspire-t-il confiance ou méfiance ?

Méfiance. Il a un passé lourd. On ne peut pas faire comme si de rien n’était.



Issa Djiré, fleuriste à Saint-Jean Cocody


Que pensez-vous de la situation politique actuelle ?

Le pays se porte bien. Ce sont les haineux qui ont exclu hier, inéligibles aujourd’hui pour les élections à cause de ce que leurs mains ont posé, qui veulent semer le trouble et créer l’instabilité.


Que pensez-vous de cette alliance entre anciens adversaires ?

C’est du cinéma ! Cette alliance est vouée à l’échec. Soro veut juste utiliser Gbagbo pour se repositionner dans l’arène politique. Gbagbo fait semblant de l’accepter, mais au fond, il le hait.


Croyez-vous que cela peut changer le cours des élections ?

Je n’y crois pas. En ce sens que ces leaders ne valent plus grand-chose. L’un est en exil sans grands moyens, l’autre est présent et tente d’exister, pendant qu’ils sont tous les deux poursuivis par la justice pour des faits graves.


Le ralliement de Guillaume Soro au mouvement “Trop c’est Trop” vous inspire-t-il confiance ou méfiance ?

Cela ne m’inspire rien. Ces deux opposants sont finis. Ils ne peuvent rien créer, comme on le dit dans le nouveau jargon ivoirien.



Anne Zéli, gérante de cabine à Yopougon Niangon


Que pensez-vous de la situation politique actuelle ?

La situation politique du pays inquiète au fur et à mesure que nous nous rapprochons de l’élection présidentielle. Exclusion par-ci, emprisonnement par-là. Si rien n’est fait pour baisser la tension, on risque de tomber dans une nouvelle crise électorale.


Que pensez-vous de cette alliance entre anciens adversaires ?

Cette alliance est à prendre au sérieux. Car Soro et Gbagbo ont du beau monde derrière eux. En plus, Thiam s’est aussi rallié à ce mouvement. Les trois forces réunies peuvent faire basculer les choses.


Croyez-vous que cela peut changer le cours des élections ?

Je pense bien. Car rien n’est jamais joué d’avance. Et pour parler comme l’autre, on ne dit jamais jamais.


Le ralliement de Guillaume Soro au mouvement “Trop c’est Trop” vous inspire-t-il confiance ou méfiance ?

De la confiance, d’autant plus qu’on a deux partis majeurs et un mouvement dont les dirigeants et militants sont déterminés à réparer l’injustice dont ils font face, et à empêcher Ouattara par tous les moyens de faire un quatrième mandat de trop.



À travers les échanges recueillis, une chose ressort clairement : l’alliance entre Guillaume Soro et Laurent Gbagbo, bien que surprenante pour certains, ravive le débat citoyen sur l’avenir démocratique de la Côte d’Ivoire. Si une partie des personnes interrogées y voit une opportunité de rééquilibrer le jeu politique face à ce qu’elles perçoivent comme une exclusion injuste de l’opposition, d’autres restent sceptiques quant à la sincérité de cette union entre anciens adversaires.

Mais au-delà des opinions divergentes, ce micro-trottoir révèle une soif commune de transparence, d’inclusion et de justice électorale. Il souligne aussi l’importance pour les citoyens de s’informer, de débattre et de s’engager activement dans la vie politique. Car c’est dans la pluralité des voix et la vitalité du débat public que se construit une démocratie solide.

La Rédaction

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