À l’approche de l’échéance électorale d’octobre 2025, les esprits s’échauffent, les ambitions s’aiguisent, et les postures politiques se durcissent. Dans ce climat, une voix s’est élevée avec calme, mais fermeté : celle de Tidjane Thiam, Président du PDCI-RDA.

Dans une déclaration sans ambiguïté, il affirme :

Il vaut mieux prévenir que guérir. Ceux qui pensent qu’ils vont essayer de se sortir de la situation actuelle dans la violence se trompent.

Un avertissement clair, loin d’un discours de confrontation, mais porteur d’un message fort : plus jamais la violence comme réponse à la compétition politique.

La Côte d’Ivoire a traversé des périodes sombres. Le souvenir douloureux des crises passées est encore présent dans les esprits. À chaque étape électorale, le peuple ivoirien aspire désormais à la paix, à la transparence et à la stabilité. C’est cette aspiration que Tidjane Thiam traduit, en interpellant la classe politique sur la nécessité de rompre définitivement avec les logiques de tension et d’escalade.

La communauté internationale observe. Elle a joué un rôle dans l’histoire récente du pays. Aujourd’hui, elle attend de la Côte d’Ivoire des signaux clairs de maturité démocratique. La Cour pénale internationale veille. Les responsabilités sont désormais individuelles et les comptes se rendent.

La déclaration de Tidjane Thiam, au-delà de son contenu, marque un positionnement stratégique : celui d’un homme politique qui parle à la fois au peuple, aux institutions, mais aussi à ses adversaires. Il se pose comme un acteur de rupture, mais aussi de construction.

2025 ne peut et ne doit pas être un moment de basculement. Ce doit être un moment de renaissance démocratique. Les institutions devront garantir l’équité. Les acteurs politiques doivent faire preuve de retenue. Et le peuple devra rester vigilant, mais confiant.

Car la paix, en Côte d’Ivoire, n’est pas une faveur qu’on accorde : c’est un droit que les Ivoiriens méritent.


Delph Bah,
Analyste politique & Eveilleur des consciences

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