CULTURE

La Côte d’Ivoire séduit le Japon par sa gastronomie à l’Exposition Universelle 2025

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La Côte d’Ivoire a marqué le début de sa Semaine Ivoirienne à l’Exposition Universelle d’Osaka le 9 Mars en mettant à l’honneur sa gastronomie, un véritable levier diplomatique et économique.

Une vitrine culinaire stratégique


sous le thème global de l’Expo 2025, « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain », la Côte d’Ivoire a choisi d’ouvrir sa semaine par une démonstration culinaire, mettant en avant des mets emblématiques qui résonnent avec les habitudes alimentaires japonaises.

Nous avons choisi d’ouvrir cette semaine par la gastronomie, car elle constitue l’un des grands atouts de la Côte d’Ivoire

a déclaré Fadiga Kaladji, Directeur général de l’Agence Côte d’Ivoire Export et Commissaire général du pavillon ivoirien.

Le gombo, un pont culinaire entre deux cultures


Parmi les produits phares de cette rencontre, le gombo a occupé une place centrale. Cet ingrédient, apprécié tant en Côte d’Ivoire qu’au Japon, a été mis en valeur par le chef ivoirien Kofi Roger, qui a présenté des plats typiques tels que le Kabato et le célèbre Attiéké, reconnu comme patrimoine immatériel de l’UNESCO depuis 2024. « J’ai adoré les plats que j’ai goûtés aujourd’hui. Le gombo préparé ainsi est très différent de notre cuisine japonaise. C’est vraiment délicieux », a confié Hiroshi Okamoto, enseignant japonais présent à l’événement.

Le chocolat ivoirien conquiert les palais japonais


Autre produit phare de cette journée : le chocolat ivoirien, transformé localement à partir du cacao du premier pays producteur mondial. Une dégustation orchestrée par la chocolatière Viviane Kouamé, en collaboration avec des maîtres chocolatiers japonais, a révélé toute la richesse aromatique du cacao ivoirien.

« Le goût est extraordinaire ! », s’est enthousiasmé un artisan japonais, regrettant l’absence du chocolat ivoirien sur les étals locaux. Une lacune que la délégation ivoirienne souhaite combler en développant des débouchés commerciaux pour ce produit, ainsi que pour l’anacarde, les fruits transformés, le miel et le bissap.

Une ambition économique affirmée


Au-delà de la gastronomie, cette participation vise à renforcer les partenariats commerciaux et attirer des investissements. Des rencontres B2B ont été organisées avec des dirigeants d’entreprises japonaises des secteurs du cacao, de l’anacarde et du caoutchouc, avec pour objectif de mobiliser plus de 100 milliards de Francs CFA.

La Semaine Ivoirienne à l’Exposition Universelle 2025 s’annonce donc comme une opportunité stratégique pour la Côte d’Ivoire, qui entend séduire le Japon non seulement par ses saveurs, mais aussi par son dynamisme économique et culturel.
ARTICLE RÉDIGÉ PAR
Photo auteur

Salès Kouassi

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