La Côte d’Ivoire a remporté plusieurs prix à l’international au cours des dix dernières années : championne d’Afrique de mathématiques aux Olympiades africaines à Rabat, au Maroc, en 2017 ; championne du monde de dictée à Montréal, au Canada, en 2024 ; et récemment, championne du monde d’informatique au Huawei ICT Competition à Shenzhen, en Chine, dans la catégorie intelligence artificielle. Après leurs prouesses, ces fiertés nationales sont reçues et récompensées. Puis, plus rien.

Ils disparaissent des radars. Pourtant, ces génies peuvent être formés et valorisés, comme l’ont fait plusieurs pays industrialisés tels que la Chine ou le Japon, afin de créer des solutions technologiques capables de résoudre des problèmes dans divers domaines, tels que l’agriculture, la construction ou encore les transports.

En mettant des moyens techniques et financiers à leur disposition, on fera d’eux des champions nationaux au service de l’émergence.
Ces talents doivent être davantage promus et valorisés, afin de tirer un meilleur profit de leur potentiel. L’État, avec le soutien des entreprises privées et des hommes d’affaires ivoiriens, pourrait contribuer à atteindre ce rêve si cher au père fondateur de la nation ivoirienne, feu Félix Houphouët-Boigny.