Le samedi 21 décembre 2024, la famille de la petite Rachelle, âgée de 11 ans, ainsi que ses camarades de classe et des représentants de la commune de Yopougon, se sont réunis pour ses obsèques à la morgue du KM17. L’émotion était palpable, marquée par des chants et des sanglots. La jeune écolière, inscrite en classe de CM2, a été inhumée au cimetière municipal de Yopougon, laissant derrière elle une famille éplorée et une communauté sous le choc.

Le drame s’est produit le 27 octobre dernier, lorsque Rachelle est tragiquement décédée dans une retenue d’eau située sur le chantier d’un entrepôt en construction à Yopougon Micao. Selon les premières informations, les normes de sécurité n’étaient pas respectées sur le site, une situation qui a conduit à cet accident mortel.

Malgré une plainte déposée par les parents de la victime au commissariat, le responsable de l’entrepôt, d’origine libanaise, n’aurait pas encore répondu à la convocation des autorités. Face à l’indignation générale, le maire de la commune de Yopougon, Adama Bictogo, a pris les choses en main. En plus de dépêcher son quatrième adjoint pour représenter la mairie lors des funérailles, il a ordonné l’arrêt immédiat des travaux sur le chantier incriminé. Il a également exprimé son soutien moral et financier à la famille endeuillée.

Ce drame met en lumière l’importance cruciale du respect des normes sécuritaires sur les chantiers et pose la question de la responsabilité des autorités locales dans la prévention de tels accidents. La famille de Rachelle, avec le soutien de la communauté, réclame justice et espère que cette tragédie servira de leçon pour éviter de nouvelles pertes humaines.