Du 19 au 23 mai 2025, Abidjan accueille un atelier international organisé par l’UNESCO et son Bureau international de l’éducation (BIE), consacré à l’intégration de l’Histoire générale de l’Afrique (HGA) dans les systèmes éducatifs africains

Abidjan a donné le coup d’envoi d’un atelier international majeur sur l’intégration de l’Histoire générale de l’Afrique (HGA) dans les systèmes éducatifs du continent. Organisé par l’UNESCO et son Bureau international de l’éducation (BIE), l’événement rassemble jusqu’au 23 mai des représentants gouvernementaux, experts en éducation et partenaires techniques venus de toute l’Afrique.

Présidée par la ministre ivoirienne de l’Éducation nationale, Mariatou Koné, la cérémonie d’ouverture a souligné l’importance de réapproprier l’histoire africaine. « Il est indispensable que les jeunes Africains aient une connaissance approfondie de leur culture », a-t-elle déclaré, saluant une initiative clé pour transformer les systèmes éducatifs.

Le représentant de l’UNESCO en Côte d’Ivoire, Mame Omar Diop, a rappelé l’ampleur du projet HGA, lancé en 1964 et achevé en 1999, mobilisant plus de 230 chercheurs sur huit volumes. Il a souligné la nécessité de rendre cette œuvre accessible au grand public, notamment par la création de manuels scolaires et de contenus jeunesse.

Pour Cécilia Barbieri, cheffe de l’unité Éducation à l’UNESCO, il s’agit d’aller au-delà de l’enseignement : « Transformer les curriculums et les pratiques pédagogiques est essentiel pour forger une identité africaine forte ».

Cet atelier s’inscrit pleinement dans la vision de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, qui promeut une Afrique instruite, souveraine et ancrée dans sa propre histoire.


Sara Bidiga