Ce 11 mai 2025 marque exactement 44 ans depuis que le roi du reggae s'est éteint à Miami, terrassé par un cancer à seulement 36 ans. Pourtant, impossible de parler de disparition quand l'esprit de Bob Marley enflamme toujours les soirées aux quatre coins du monde .

En terre ivoirienne, les nuits s'annoncent très chaudes rythmées par les hymnes du prophète jamaïcain. Mais attention : si les dreadlocks et t-shirts à l'effigie du chanteur sont de sortie, les pétards et l'herbe risquent de s'inviter aussi à la fête .

Sur Facebook, la Direction générale de la police nationale frappe fort : « Même le 11 mai, la surconsommation de drogue est interdite ». Elle informe que les individus pris en flagrant délit encourent des peines d’emprisonnement allant jusqu'à 11 ans voire plus.
L'icône rastafari qui a tant milité pour la légalisation du cannabis se retrouve au centre d'une bataille entre célébration culturelle et répression policière. Entre fans qui défendent leur droit de commémorer à leur façon et citoyens qui applaudissent la fermeté des autorités, la toile s'embrase presque autant que les haut-parleurs qui cracheront du reggae toute la nuit.

Une chose est sûre : qu'on l'honore avec ou sans substances illicites, le Jamaïcain aux 250 millions d'albums vendus n'a jamais été aussi vivant. Sa musique, véritable passeport universel, continue de faire trembler les murs et vibrer les cœurs bien après que la « Légende » nous ait quitté.

Alors ce soir, quand résonnera les chants du roi du raegae , rappelez-vous : en Côte d'Ivoire, mieux vaut célébrer le message que les méthodes du prophète du reggae ou préparez-vous à expliquer votre passion pour la culture rasta depuis une...