La ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Pr Mariatou koné, a réaffirmé son engagement en faveur des enseignants dans une dynamique de décrispation sociale à quelques semaines des examens scolaires en particulier concernant les ponctions salariales consécutives à la grève menée du 3 au 9 avril dernier.

Au cours d’une rencontre organisée le lundi 28 avril 2025 à la salle de conférence de son cabinet, elle a échangé avec les syndicats signataires et non signataires du mouvement de grève. La ministre a insisté sur l’importance du “dialogue direct” comme principal outil de résolution des crises dans le secteur éducatif.

Face aux inquiétudes exprimées par les représentants syndicaux, notamment Kla Alain Charles, Ekoun Kouassi et Paul Gnobo, quant aux retenues opérées sur les salaires de leurs collègues, Mariatou Koné s’est montré rassurante.
Elle a promis de porter leurs préoccupations auprès du gouvernement.

"Faites confiance au Président de la République et à son gouvernement. Je me suis engagée sur le processus. Je ferai les plaidoyers nécessaires pour défendre vos intérêts", assure-t-elle.

La ministre a appellé les enseignants à privilégier le dialogue plutôt que la confrontation.
Tout en regrettant certaines postures de défiance adoptées par quelques syndicalistes, elle a rappelé que la défense du droit syndical ne doit pas entraver le droit fondamental des enfants à recevoir une éducation.

Suite à la rencontre, les syndicats ont pris l’engagement de rattraper les heures de cours perdues et de sensibiliser leurs camarades à l’importance d’un climat scolaire apaisé.


Sara Bidiga