Le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a dressé hier jeudi 17 avril, le bilan de la campagne 2025 de commercialisation de la noix de cajou, lors d'une conférence de presse qui s'est tenue à Abidjan Plateau.

Un bilan jugé satisfaisant selon l' intervenant. La campagne a démarré avec un prix minimum garanti fixé à 425 FCFA/kg pour les producteurs. Une mesure stratégique du gouvernement, avait réservé la période allant du 18 janvier au 15 mars dernier, exclusivement aux transformateurs locaux. Ce, afin de leur garantir un approvisionnement prioritaire avant l’ouverture du marché aux exportateurs.

"Sous la coordination du Conseil du Coton et de l’Anacarde, la première phase de la campagne a permis de maintenir une concurrence saine et de faire respecter le prix plancher. Mieux encore, dans certaines régions, les prix ont grimpé jusqu’à 500 FCFA/kg, preuve de l’efficacité des mécanismes de régulation et de soutien mis en place" indique le ministre en charge de l'Agriculture.
Et d'ajouter: "À mi-parcours, environ 250 mille tonnes de cajou ont déjà été collectées"

De bonnes prévisions pour la campagne en cours

Saluant l’engagement de tous les acteurs de la filière, le ministre a annoncé des prévisions particulièrement optimistes. Avec une production nationale attendue à hauteur de 1 million150 mille tonnes de noix brutes en 2025, soit une progression de 20 % par rapport à l’année précédente. Sur ce total, environ 400 mille tonnes sont destinées aux unités de transformation locales, qui représentant 35 % de la production nationale.

« Cette dynamique traduit les efforts continus du gouvernement pour renforcer la transformation locale et créer davantage de valeur ajoutée au niveau national », souligne M. Adjoumani.

Kobenan Kouassi a lancé un appel à la sérénité et à la responsabilité de tous les acteurs intervenant dans la filière, afin de maintenir le cap et d’atteindre les objectifs fixés.

"La Côte d'Ivoire, premier exportateur de noix brutes de cajou, doit continuer à valoriser sa position stratégique à travers une organisation rigoureuse de la filière", conclu-t-il.


Audrey Tanoh