SOCIETE

Côte d'ivoire/ Scandale TikTok: Une vidéo de deux adolescents choque la toile ivoirienne, mœurs et pudeur piétinées

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Une vidéo à caractère sexuel, récemment publiée sur le compte TikTok d’une adolescente âgée d’environ 15 ans, a provoqué un véritable tollé sur les réseaux sociaux en Côte d’Ivoire. Les images, diffusées par la jeune fille elle-même, la montrant dans un lieu public en train de s’adonner à des attouchements avec un garçon du même âge. 

Un choc pour les internautes



La séquence, d’une vulgarité inédite, a heurté de nombreux utilisateurs des réseaux sociaux. Rapidement devenue virale, elle a suscité une vague d’indignation, relançant le débat sur la dégradation des mœurs chez les jeunes. Les commentaires se multiplient pour dénoncer un manque criant de pudeur et une banalisation des comportements sexuels précoces en public. 

Qui est responsable ?



Face à ce phénomène, la question de la responsabilité collective se pose avec accuité : a qui incombe la faute: aux parents, à l’éducation, aux réseaux sociaux, ou à la société dans son ensemble ? Les avis divergent, mais beaucoup pointent du doigt un relâchement généralisé des valeurs. 

Parmi les réactions les plus marquantes, celle de l’influenceur Dolpho, qui s’est dit "choqué": "Les enfants de maintenant font n’importe quoi. À leur âge, on jouait aux billes, on ne pensait même pas à ça. Ce qui me fait mal, c’est qu’ils ont accès à des hôtels et résidences privées." 

D’autres, comme Moha Wakasama, déplorent l’humiliation que subissent les parents : *"Quelle honte pour une famille de voir ça de sa propre fille."* 
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Une jeunesse en perte de repères ?



Pour Babyshek, le problème vient d’une éducation sexuelle désordonnée : "Même si les parents font leur travail, les jeunes s’auto-éduquent à travers ce qu’ils voient dehors. Mais il faut aussi reconnaître que certains parents ont démissionné".

Moussa, quant à lui, fustige l’emprise du virtuel : "Voilà ce que devient notre jeunesse. Le numérique a pris le dessus sur les vraies valeurs."

Appel à un retour à une éducation rigoureuse



Plusieurs voix, comme celle de Blucarter, plaident pour un retour à une éducation plus stricte : "Ça fait mal, mais la faute est partagée. Il faut réapprendre aux enfants que la vie n’est pas un jeu."

Monica Simost renchérit en accusant les adultes d’être de mauvais modèles : "Les enfants imitent ce qu’ils voient. Si les médias et les émissions glorifient l’immoralité, que peut-on attendre d’eux ?"

Enfin, Omono Innocent rappelle que la responsabilité est collective : "Les parents transmettent les valeurs, l’école les connaissances, et la société donne des modèles. Si l’un de ces piliers faiblit, tout s’écroule."

Quelles solutions ?


 
Alors que cette affaire relance le débat sur la moralité publique, une question demeure : comment protéger la jeunesse de ces dérives ? Faut-il davantage plus de contrôle parental, une régulation des réseaux sociaux, ou une sensibilisation accrue en milieu scolaire ? 
ARTICLE RÉDIGÉ PAR
Photo auteur

Saturnin Otchoho

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