POLITIQUE

Côte d’ivoire/ Justice ou pardon ? Le procès de Macron 1er face à l’opinion publique ivoirienne

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L’affaire judiciaire opposant Jean Louis Billon, homme politique influent et figure respectée de la sphère publique ivoirienne, à N’Guetta Axel Ludovic Komenan, plus connu sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme de "Macron 1er", continue de faire parler.

Depuis plusieurs mois, "Macron 1er" s’était illustré par la publication de plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux dans lesquelles il proférait des propos jugés diffamatoires à l’encontre de M. Jean Louis Billon. Ces déclarations, considérées comme attentatoires à l’honneur, à la dignité et à la réputation du plaignant, ont conduit ce dernier à déposer une plainte en bonne et due forme.

À la suite de cette plainte, N’Guetta Axel Ludovic Komenan a été interpellé puis déféré devant le Procureur de la République près le Tribunal d’Abidjan-Plateau pour plusieurs infractions. Il est également reproché au mis en cause d’avoir tenu des propos offensants à l’endroit du Président de la République.

Dans un communiqué officiel signé par son avocat, Maître Rodrigue Dadjé, ce dernier a exprimé, au nom de son client, des excuses publiques à Jean Louis Billon ainsi qu’au Chef de l’État ivoirien. L'avocat a également reconnu la gravité des propos tenus par son client et a souligné que ce dernier en mesure désormais l’impact et les conséquences.

« Puisse Monsieur Jean Louis BILLON, qui est une grande personnalité très aimée de notre pays, trouver la force de pardonner à Monsieur N’guetta Axel Ludovic Komenan toutes ses fautes à son égard », a plaidé Maître Dadjé dans son message.

Un débat qui divise : entre justice et clémence



Sur les réseaux sociaux cette affaire suscite de nombreuses réactions. Certains des internautes estiment que pour la gravité des propos de "Macron 1er" la justice doit suivre son cours afin de décourager les discours haineux et diffamatoires sur les réseaux sociaux. Par contre d'autres internautes, sensibles aux excuses présentées, plaident pour un geste de clémence.

« Une faute avouée mérite pardon et libération », rappellent de nombreux internautes sur les plateformes sociales. Pour eux, le geste d’humilité et de repentance de "Macron 1er", exprimé publiquement doit être pris en compte lors de sa comparution correctionnelle prévue le 13 mars 2025.

Pour eux, après cette reconnaissance de faute, une libération du concerné serait un signal fort d’apaisement et de réconciliation, tout en encourageant d’autres à faire preuve de responsabilité dans leur communication.

Il faut noter que Macron 1er est un activiste connu pour son engagement en faveur de la candidature de Tidjane Thiam qui est considéré comme l’un des concurrents directs de Jean Louis Billon au prochaines élections présidentielles.
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