POLITIQUE
Côte d'ivoire/ Arrêt soudain du débat politique du 25 février dernier sur RTI1; Ce qui s’est passé hors caméra
L’émission-débat diffusée sur la RTI1 le 25 février dernier continue de susciter de l’intérêt. Dans une interview accordée à Osman Chérif, Me Blessy Jean-Chrysostome, représentant du PDCI RDA à ce debat, est revenu sur les coulisses de cette soirée mouvementée. Il affirme s’être senti en danger et pointe du doigt un possible « arrangement » entre la CEI et la RTI.
Deux hommes ont fait irruption sur le plateau
Le débat avait à peine commencé que l’incident s’est produit. Alors que Me Blessy répondait à une question, deux hommes sont entrés dans le studio. « Soudain, deux personnes ont fait irruption sur le plateau où se tenait le débat. J’ai pu savoir que l’un des deux se nommait Inza Kigbafori, homme de main du président de la CEI, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime » a précisé Maître
Ce qui l’a le plus surpris, c’est l’attitude du journaliste. « Il a fixé la scène et n’a émis aucun étonnement ni protestation. » Me Yapoby, de son côté, a échangé quelques mots avec les intrus avant de prendre une décision de quitter le debat" informe-t-il.
Me Blessy souligne un détail troublant : « La porte d’entrée du studio est une sorte de porte en acier, je dirais blindée. Elle est gardée par des agents de sécurité. Comment ces hommes ont-ils pu franchir ces barrières et arriver jusqu’au plateau ? » s'est-il interrogé.
Un « deal » entre la CEI et la RTI ?
Pour lui, il ne fait aucun doute que cet incident a été orchestré. « Aucune personne ne pouvait avoir accès au studio et encore moins au plateau sans l’accord et la complicité de la RTI », accuse-t-il.
Selon lui, la CEI se serait sentie trahie par la RTI, qui n’aurait pas respecté un accord passé en amont. « Certainement, quand Me Yapoby a accepté de gérer seule le débat, la CEI a vu son plan initial tomber à l’eau. Il fallait donc stopper l’émission à tout prix », analyse-t-il.
« C’est très grave pour la démocratie »
Selon Me Blessy, cet incident illustre une tentative d’influencer le débat public. « Nous étions là pour discuter d’un sujet crucial : la nécessité ou non d’une Révision de la Liste Électorale en 2025. Mais tout a été fait pour empêcher un vrai débat. »
Face à cette situation, il lance un appel aux Ivoiriens : « Rien ne se fera plus comme avant, dans la combine et le tripatouillage. Il ne faut plus avoir peur de défendre fermement ce qui est juste ! »
Le PDCI-RDA, qui continue de réclamer une RLE avant la présidentielle, promet d’organiser prochainement une prise de parole pour exposer ses arguments aux citoyens.
Rappelons que le débat devait réunir un représentant du PDCI RDA, un représentant du PPA CI, un représentant du RHDP et un représentant de la CEI. Contre toute attente, le journaliste a annoncé deux représentants de la Commission Électorale Indépendante (CEI). Cette inégalité dans la représentation des différentes parties prenantes a été soulevée sous la forme d’un préalable par Me Blessy, qui était présent pour le compte du PDCI RDA. C'est ce préalable qui a mis du feu aux poudres.
Saturnin O.
Deux hommes ont fait irruption sur le plateau
Le débat avait à peine commencé que l’incident s’est produit. Alors que Me Blessy répondait à une question, deux hommes sont entrés dans le studio. « Soudain, deux personnes ont fait irruption sur le plateau où se tenait le débat. J’ai pu savoir que l’un des deux se nommait Inza Kigbafori, homme de main du président de la CEI, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime » a précisé Maître
Ce qui l’a le plus surpris, c’est l’attitude du journaliste. « Il a fixé la scène et n’a émis aucun étonnement ni protestation. » Me Yapoby, de son côté, a échangé quelques mots avec les intrus avant de prendre une décision de quitter le debat" informe-t-il.
Me Blessy souligne un détail troublant : « La porte d’entrée du studio est une sorte de porte en acier, je dirais blindée. Elle est gardée par des agents de sécurité. Comment ces hommes ont-ils pu franchir ces barrières et arriver jusqu’au plateau ? » s'est-il interrogé.
Un « deal » entre la CEI et la RTI ?
Pour lui, il ne fait aucun doute que cet incident a été orchestré. « Aucune personne ne pouvait avoir accès au studio et encore moins au plateau sans l’accord et la complicité de la RTI », accuse-t-il.
Selon lui, la CEI se serait sentie trahie par la RTI, qui n’aurait pas respecté un accord passé en amont. « Certainement, quand Me Yapoby a accepté de gérer seule le débat, la CEI a vu son plan initial tomber à l’eau. Il fallait donc stopper l’émission à tout prix », analyse-t-il.
« C’est très grave pour la démocratie »
Selon Me Blessy, cet incident illustre une tentative d’influencer le débat public. « Nous étions là pour discuter d’un sujet crucial : la nécessité ou non d’une Révision de la Liste Électorale en 2025. Mais tout a été fait pour empêcher un vrai débat. »
Face à cette situation, il lance un appel aux Ivoiriens : « Rien ne se fera plus comme avant, dans la combine et le tripatouillage. Il ne faut plus avoir peur de défendre fermement ce qui est juste ! »
Le PDCI-RDA, qui continue de réclamer une RLE avant la présidentielle, promet d’organiser prochainement une prise de parole pour exposer ses arguments aux citoyens.
Rappelons que le débat devait réunir un représentant du PDCI RDA, un représentant du PPA CI, un représentant du RHDP et un représentant de la CEI. Contre toute attente, le journaliste a annoncé deux représentants de la Commission Électorale Indépendante (CEI). Cette inégalité dans la représentation des différentes parties prenantes a été soulevée sous la forme d’un préalable par Me Blessy, qui était présent pour le compte du PDCI RDA. C'est ce préalable qui a mis du feu aux poudres.
Saturnin O.
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