SOCIETE

Côte d'ivoire/ Dédicace du premier livre de Henriette Lagou, un engagement pour la parité des sexes

Le samedi 8 février 2025, l’Hôtel Ivoire à Abidjan a accueilli la cérémonie de dédicace du premier roman d’Henriette Adjoua Lagou, présidente du parti politique Rassemblement pour la Paix et la Concorde (RPC). Intitulé Pourquoi pas une femme ?, l’ouvrage de 166 pages s’impose déjà comme un chef-d’œuvre littéraire marquant un tournant dans la carrière de l’auteure.

À travers ce roman, Henriette Lagou raconte l’histoire de M’adjoua, une femme audacieuse qui, depuis sa jeunesse, a toujours aspiré à occuper des rôles de leadership. Dès l’école primaire, en passant par l’université, M’adjoua a choisi de diriger ses pairs, ce qui a forgé son caractère de dominatrice innée. Le récit, oscillant entre réalité et fiction, met en lumière le parcours d’une femme déterminée à briser les barrières de genre pour atteindre des postes de pouvoir.

Au-delà de l’intrigue, l’auteure met en exergue un message fort : l’égalité des sexes. Henriette Lagou plaide en faveur de la parité entre les hommes et les femmes, notamment dans les sphères politiques et communautaires. « Il est impératif que les femmes occupent les mêmes fonctions que les hommes, lorsqu’elles ont les compétences requises. Leur présence doit être visible à tous les niveaux », a-t-elle déclaré lors de la dédicace.

Le titre du roman Pourquoi pas une femme ? suscite des interrogations et pourrait être perçu comme un appel à une femme à accéder à la présidence de la République de Côte d'Ivoire. Cette dédicace, à la fois littéraire et politique, pourrait-elle annoncer la candidature d’Henriette Adjoua Lagou à l’élection présidentielle d’octobre 2025 ? Si l’on en croit les rumeurs qui circulent, l’auteure n’écarterait pas l’idée de briguer le poste suprême, prônant ainsi l’ascension d’une femme à la tête du pays.

Ce premier roman est donc plus qu’une simple œuvre de fiction, il pourrait être un message politique fort et une prise de position en faveur des femmes dans les hautes sphères de décision.
ARTICLE RÉDIGÉ PAR
Photo auteur

César Kouakou

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