Présidentielle 2025 : Gnangbo Kacou menace de se retirer et accuse le Conseil constitutionnel d'avoir violé la loi fondamentale au profit de Ouattara

Dans une déclaration choc, le candidat centriste Gnangbo Kacou, ancien député d’Adiaké, a lancé le mardi 19 août un ultimatum politique. Il ne déposera sa candidature que si le président sortant Alassane Ouattara renonce à briguer un quatrième mandat.
Tant que Monsieur Ouattara persistera dans ce hold-up constitutionnel, notre pays vivra en état de caducité constitutionnelle.
a martelé M. Kacou, dénonçant ce qu’il qualifie de “forfaiture” et de “dérive autoritaire”.
Un quatrième mandat contesté
Selon Gnangbo Kacou, la Constitution ivoirienne est claire : deux mandats maximum. Il rappelle qu’Alassane Ouattara a été élu en 2010, réélu en 2015, puis reconduit en 2020 dans un climat de tensions meurtrières. L’annonce récente d’une nouvelle candidature pour 2025, faite le 29 juillet, est pour lui une provocation supplémentaire et une menace directe à l’État de droit.
Le Conseil constitutionnel dans le viseur
Le candidat centriste accuse l’institution judiciaire suprême de complicité, estimant qu’elle a validé une violation manifeste de la loi fondamentale. Il appelle à une concertation nationale urgente, réunissant pouvoir et opposition autour d’une même table pour préserver la paix.
Une marche pour la paix
Dans un geste symbolique fort, Gnangbo Kacou annonce avoir entamé une marche de 418 km entre Bouaké et Abidjan, “pour le prix de la paix”. Il exhorte les leaders politiques à faire preuve d’humilité et de courage, afin d’éviter que l’histoire tragique de 2020 ne se répète.
Un appel à l’unité
Chaque vie ivoirienne est sacrée.
insiste-t-il, appelant à choisir le dialogue plutôt que le silence, l’unité plutôt que la division. Son discours, empreint de gravité et de patriotisme, résonne comme un cri d’alarme dans un pays encore marqué par les blessures du passé.
Le retrait de Gnangbo Kacou, s’il se confirme, pourrait bouleverser les équilibres politiques et raviver les tensions. Mais son appel à la concertation pourrait aussi ouvrir une brèche vers une sortie de crise pacifique.
À tous ceux qui nous lisent et nous soutiennent : merci du fond du cœur.
Pour ne rien manquer, suivez notre chaîne WhatsApp et recevez l'info directement sur votre téléphone.
Pour toute information ou suggestion, veuillez nous contacter à l'adresse suivante : inforedaction0758231116@gmail.com
0 Commentaire(s)
Aucun commentaire pour le moment.