Guerre en Ukraine : Donald Trump sur le point d’obtenir une rencontre Poutine-Zelensky et des garanties de sécurité.

La Maison-Blanche a été le théâtre d’un tournant diplomatique majeur dans le conflit ukrainien. Donald Trump a accueilli lundi 18 août le président Volodymyr Zelensky et sept dirigeants européens, dont Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen, pour des discussions qui ouvrent la voie à une rencontre directe entre Zelensky et Poutine, jusque-là jugée impossible.
Vers une rencontre historique Poutine-Zelensky
Quatre jours après son sommet en Alaska avec Vladimir Poutine, Donald Trump a annoncé le lancement des préparatifs d’un face-à-face entre le président russe et son homologue ukrainien. Selon le chancelier allemand Friedrich Merz, cette entrevue pourrait avoir lieu d’ici deux semaines, même si le lieu reste à définir. Emmanuel Macron a plaidé pour Genève, tandis que Moscou évoque un cadre "au plus haut niveau". Zelensky a confirmé sa disponibilité :
Nous sommes prêts pour une rencontre bilatérale avec Vladimir Poutine, puis à élargir le format avec les États-Unis.
Des garanties de sécurité pour Kiev
Au cœur des discussions, la question des garanties de sécurité pour l’Ukraine. Donald Trump a affirmé que les États-Unis seraient directement impliqués dans leur mise en œuvre, avec un engagement concret de fourniture d’armes, évoquant un contrat d’armement de 90 milliards de dollars. Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité d’une armée ukrainienne "robuste, sans limitation en nombre ni en capacité", pour dissuader toute nouvelle agression russe. Dès ce mardi, il a convoqué, avec Londres, la "coalition des volontaires", une trentaine de pays mobilisés pour coordonner leur soutien à Kiev.
Une Europe en première ligne
Les dirigeants européens présents ont affiché une position commune à savoir le refus de toute concession territoriale et la détermination à renforcer la pression sur Moscou en cas d’échec des négociations.
Le chancelier Merz a jugé « inacceptable » que l’Ukraine soit contrainte d’abandonner une partie de son territoire, comparant cette exigence à « une demande faite aux États-Unis de céder la Floride ». António Costa, président du Conseil européen, a pour sa part salué la mobilisation initiée par la France depuis février 2025, qui a jeté les bases de cette coalition de sécurité.
Et maintenant ?
La question du statut des territoires occupés reste en suspens, Zelensky affirmant qu’elle sera tranchée directement avec Poutine. Trump, de son côté, pousse pour un accord rapide, se disant prêt à conclure "la paix en Ukraine" dans les plus brefs délais. Au-delà du seul conflit, l’enjeu est désormais la refondation de l’architecture de sécurité européenne.
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