Un cri d'indignation politique : Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, tire la sonnette d’alarme sur la transparence électorale en Côte d’Ivoire.

Une interview explosive

Lors de son entretien avec le journaliste Alain Foka, à Paris, le 27 juillet 2025, dans un échange très médiatisé, diffusé par AFO Média, Thiam cite notamment le cas de Tioté, un citoyen ivoirien naturalisé français mais maintenu sur les listes électorales :
« Tioté avait pris la nationalité française. Il est toujours Ivoirien. Il est inscrit, à l’heure où je vous parle, nous l’avons prouvé à tous les journalistes… »

L’article 48 du Code de nationalité sous les projecteurs

Thiam fustige l’utilisation sélective de l’article 48 du Code de nationalité, jamais appliqué auparavant selon lui, mais désormais brandi pour l’écarter du processus électoral. Une manœuvre qu’il juge politique, sur fond de tensions préélectorales croissantes.

Un débat juridique et politique relancé

Cette déclaration soulève des questions cruciales : comment interpréter la double nationalité dans le contexte électoral ivoirien ? Y a-t-il une application équitable des textes juridiques ? Et quelles implications pour la crédibilité du scrutin à venir ?

Vers une mobilisation citoyenne

Alors que le pays s’apprête à vivre une échéance électorale déterminante, les propos de Thiam pourraient bien raviver les débats sur la transparence, l’inclusivité et le respect des droits civiques.

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